Refus lié à l'âge

Refus lié à l'âge

L’assurance de prêt constitue un élément clé du crédit. Sans elle, l’organisme prêteur peut refuser la demande de prêt. Mais attention, l’âge peut être un frein pour la souscription de cette assurance. Plus d’explications ci-dessous.

Prêt immobilier et assurance emprunteur : quelle relation ?

Le prêt se révèle comme moyen intéressant pour financier un projet immobilier. Dans ce cadre, il est fortement conseillé de souscrire une assurance de prêt, également appelée assurance emprunteur. En effet, demander un prêt implique de pouvoir en assurer les remboursements. L’assurance souscrite servira ainsi à couvrir les risques en cas de diminution non prévue des revenus.

La souscription de cette assurance implique systématiquement de répondre à un questionnaire de santé strict. Il va alors dans l’intérêt du concerné de soumettre des réponses sincères. Toute fausse déclaration fausse ou omission volontaire de sa part entraîne la nullité du contrat.

L’âge peut-il être un motif pour refuser une assurance de prêt ?

Quand elle juge que les risques sont élevés, une compagnie d’assurance refuse de prendre en charge un emprunteur. Cela permet d’expliquer le refus d’une assurance emprunteur à cause de l’âge. Aux yeux de l’organisme, un emprunteur qui prend de l’âge est plus exposé aux risques de maladies et de décès.

Concrètement, cette assurance intervient pour régler le capital dû à l’organisme prêteur en cas de problème majeur. Cela peut être une perte totale et irréversible d’autonomie de l’emprunteur ou le décès de celui-ci. Voilà pourquoi l’assurance doit inclure les garanties « perte totale et irréversible » et ""décès"".

De leur côté, les assureurs préfèrent imposer une limite d’âge pour les garanties d’une assurance de prêt. Celle-ci se situe en principe autour de 65 ans si la demande concerne un prêt immobilier. Par ailleurs, il existe des garanties dont la validité se limite à un certain âge.

Refus : comment réagir ?

L’assurance de prêt contribue à la garantie du crédit. Voilà pourquoi les organismes prêteurs sont intransigeants avec ce point. Néanmoins, rien n’oblige l’emprunteur à choisir un contrat d’assurance proposé par ses partenaires. Afin de trouver une offre adaptée à ses besoins, il est judicieux d’étudier les propositions des sociétés d’assurance externes.

Par ailleurs, la loi Lagarde offre aux particuliers la possibilité de choisir une offre avec des garanties adaptées à leurs besoins. Cela leur évite ainsi de voir leur dossier de crédit refusé. Entrée en vigueur en septembre 2010, cette loi permet à tout un chacun de trouver une offre adaptée à son profil.

Lorsqu’un assureur refuse ainsi de couvrir l’emprunteur, celui-ci peut se tourner vers la délégation d’assurance emprunteur. La loi Lagarde lui octroie ce droit de solliciter une société d’assurance tierce de son choix. C'est l’occasion ainsi pour l’emprunteur de contracter la protection réclamée par l’organisme prêteur pour l’obtention du prêt voulu.

Enfin, le principal avantage avec la délégation d’assurance réside dans son tarif attractif. Passer par cette voie permet de bénéficier d’un contrat d’assurance moins onéreux dans la plupart des temps. Et grâce à un contrat individuel, l’emprunteur peut espérer réaliser d’importantes économies. La Banque de France parle d’une possibilité d’économiser jusqu’à 2 500 euros en moyenne avec ce type de contrat.